Participants : 9
Chefs de course : guides Sébastien et Rémy
7 avril
Rdv sous un ciel grisâtre, direction Aoste. Une bruine et quelques ondées peu rassurantes nous accompagnent sur le trajet. Puis, plus nous approchons de notre objectif, « Rhêmes notre Dame », plus le temps s’améliore. Si bien que c’est avec les premiers rayons du soleil que notre troupe de 9 personnes motivées prend le chemin du Rifugio Benevolo. Après avoir déposé quelques affaires au refuge, nos deux guides nous ont emmenés à la Punta Paletta 3.020m . Nous découvrons les plateaux et le décor grandiose de ce Vallon.
8 avril
De bon matin, cueillis par un vent frisquet, nous prenons la direction de la Punta Calabre 3.440. Le ciel est limpide. Sébastien et Rémy, nos deux guides, nous dessinent une magnifique trace toute douce dans les pentes vierges, fraîchement recouvertes par une jolie couche de neige. Dans un paysage saisissant de beauté, nous gagnons le sommet. Et là le meilleur reste à venir…une descente incroyable dans des pentes vierges, un nuage de poudreuse à chaque virage… Evidemment après ça, aucune envie de s’arrêter là. Nous sommes remontés direction le col de Basagne pour un deuxième service de slalom exaltant dans une pente immaculée. Et cette sensation d’être vraiment privilégié de vivre des moments d’une telle beauté… Le retour nous a réservé une surprise : une gorge très encaissée tout en toboggans, frôlant et traversant un torrent tumultueux. Même les lagopèdes cachés dans les falaises se demandent ce que fait là ce groupe d’humains… Une soirée joyeuse, dégustant avec plaisir les « primi e secondi piatti » de ce refuge chaleureux nous redonnent des forces pour notre dernier jour.
9 avril
Pour notre troisième jour, le soleil et d’excellentes conditions de neige sont toujours au rendez-vous. Direction la Grand Vaudalaz Nord 3.270. Au sommet une jolie arrête nous permet de relier le sommet Sud. Puis nos deux guides nous dénichent un itinéraire de descente où nous sommes à nouveau les premiers à dessiner nos courbes dans la pente. En résumé, vous l’aurez compris, décors splendides… les meilleures conditions de neige de cet hiver… des guides au top nous concoctant des itinéraires de rêve tant à la montée qu’à la descente…
« Che felicità, grazie mille » a Sebasien et Rémy!

Sortie Pointe de Vijivi (19.03.23)
Participants : 5
Chef de course : Thomas Neven-Scharnigg / Adjoint : Joël Pernet
Cette sortie a été ma première expérience dans le Club Alpin de Sierre . Étant situé à Bienne j’ai décidé de m’éloigner de mon canton afin de connaître d’autres personnes et découvrir de nouveaux spots qui m’étaient encore inconnus. Le rendez-vous a été donné à 7:30 au parking Zinal Sierre qui était très facile à trouver et d’accès. De là, nous sommes montés jusqu’à la station de St-Luc qui est notre point de départ de notre randonnée. La météo prévue n’était pas très optimiste, mais déjà dès le départ, le soleil était présent : ce qui était bon signe! Nous avons chaussé les peaux afin d’emprunter une montée dans la forêt jusqu’à l’hôtel Weisshorn. La neige n’était pas toujours présente mais cela nous a permis d’être plus en contact avec la nature : ce qui est plus sympa que de suivre les pistes de ski.
Au niveau intermédiaire du parcours, on a fait une petite halte afin de se reposer, reprendre quelques forces et décider ensemble si l’on continue de monter vers la pointe de Vijivi.
La météo étant toujours de notre côté et tout le monde étant toujours motivé à continuer, Thomas a décidé en accord avec le groupe de continuer notre parcours.
Après quelques centaines de mètres, nous sommes arrivés sur un plateau avec une vue magnifique. La neige était de bonne qualité, ce qui nous a encore motivé à parcourir nos dernières centaines de mètres. Arrivée près du lac de Touno nous avons aperçu la pointe de Vijivi qui était déjà couverte par les nuages. Après quelques échanges avec notre chef de course, Thomas a pris la bonne décision de ne pas aller jusqu’à la pointe car la descente depuis la pointe n’était pas le côté le plus intéressant et cela nous aurait amené à skier sous le mauvais temps pour la descente. De ce fait, on a fait une petite pause près du lac, enlevé les peaux et c’est parti pour une descente dans la poudreuse avec un soleil qui commençait à disparaître bien que toujours présent.
Ayant trouvé quelques sièges confortables à une buvette fermée non loin de la piste, on a fait une pause repas déjeuner afin de reprendre des forces pour la descente. Lors de la descente, nous avons eu un mix de neige poudreuse, un peu lourde par endroit, puis de la neige de printemps, dès que nous avons rejoint les pistes. Pas de neige dure ou croutée : ce qui était très bien. 5 minutes après notre arrivée en bas de la station de St Luc, la pluie est arrivée : notre timing était parfait. On ne peut pas faire mieux! Nous partageons un dernier verre ensemble ce qui nous permet d’échanger nos expériences. Un grand merci à notre chef de course, Thomas, qui a très bien géré le timing de la course afin d’échapper à la mauvaise météo qui nous guettait! Un grand merci aussi à tous pour votre accueil.
Michael Dordain
Sortie Spitzhorli (18.02.23)
Participants : 9
Chef de course : Thomas Neven-Scharnigg / Adjoint : Adrien Perruchoud
Ma première sortie au CAS de Sierre était dans la région du Simplon au Spitzhorli. Malgré une neige pas très belle et beaucoup de vent, ce fut une super belle première expérience avec le CAS. Les participants étaient supers accueillants et sympathiques et le chef de course de super qualifié et ouvert au question. Il a su me faire découvrir ce bel endroit et ses alentours en me donnant le goût d’y revenir.
Matthieu Rigert
Cours avalanches avec exercices DVA – 07.01.2023
Participants : 30
Chefs de course : David Wicki, Adrien Perruchoud et Joël Pernet.
Cours avalanche à Zinal, une réussite!
Sortie Gd-St-Bernard (17.12.22)
Participants : 8
Chef de course : Adrien Perruchoud
Samedi le 17 décembre 2022, le CAS Sierre organise, une sortie de peau de phoque à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard sous la conduite d’Adrien Perruchoud. Cette 1ère randonnée de la saison permettra aux participants de dépoussiérer les skis et de reprendre contact avec la neige. Le rendez-vous est donné sur le parking du Manor à Sierre. C’est une réunion de visages familiers pour la plupart, il y a cependant trois nouveaux venus, notamment l’auteur de ce texte. Les trois ont décidé de découvrir ce qu’est le CAS Sierre, si les sorties en valent la peine, si cela restera une sortie pour eux, ou si d’autres suivront… Les aventuriers se répartissent dans les voitures et se dirigent sur la route du Val d’Entremont jusqu’au parking de l’ancienne station de ski du Super Saint Bernard. Comme il fait -7 degrés, les bonnets sont biens tirés sous les oreilles! Une fois les peaux collées aux skis, nous avançons à un rythme qui fait chauffer même le jeune sportif que je suis! Bien qu’il y ait de nombreuses voitures garées sur le parking, nous avons l’impression de progresser seuls dans ces montagnes. Avec une demi-heure d’avance, l’hospice du Grand-Saint-Bernard est atteint. L’effort est récompensé par une vue époustouflante sur les Alpes italiennes. Ici un petit groupe décide de profiter de la demi-heure de bonus pour gagner un peu de dénivelé juste au delà de la frontière italienne. Le second groupe opte de se réchauffer à l’hospice pendant ce temps. A nouveau réuni, nous savourons une soupe chaude. Les discussions vont bon train et et chacun rit de bon cœur. Après le repas, nous entamons la descente par le même itinéraire que celui de la montée. La couche de neige est fine mais étonnamment bonne. Le chemin de montée qui était encore dans l’ombre ce matin est maintenant baigné par la lumière du soleil. C’est comme découvrir un nouvel itinéraire. La descente est courte mais très agréable. Un arrêt s’impose pour prendre une photo de groupe et avant de nous en rendre compte, la sortie se termine.
Cette première randonnée avec le CAS Sierre donne à l’auteur de cet article le goût d’en faire plus!
Laurens Dekeyser
Le Pachermo (6280m), en passant par le col Tashi Lapsa (5780 m)
Notre Marcel au Népal nous fait participer à ses aventures et nous écrit :
Hello,
Quelques images du premier sommet atteint 6280m. Un temps magnifique, pour un périple difficile pour toute l’équipe, mais une belle réussite car entièrement en technique alpine et par un nouvel itinéraire en face nord. Je me repose, maintenant, quelques jours, à Kathmandu, avant de repartir pour un autre sommet. Je devrais être au camp de base, le soir de l’assemblée, mais pas encore sûr, pour moi, d’aller beaucoup plus haut, car vilaine gelure à un pouce, qui a été sauvé limite et je dois encore le soigner. Pas sûr qu’il supportera les conditions une deuxième fois dans un délai court. À tout bientôt, Namasté.
Info Pachermo
Le pic Pachermo est principalement tenté à partir du col Tashi Labtsa (5780 m). Le col lui-même est l’un des plus difficiles de la région du Khumbu. Le trek du col Tashi Labtsa de Rolwaling est un mélange parfait entre les sentiers paisibles et fantastiques de la région isolée de Rolwaling et les sentiers animés de la région du Khumbu. Le trek jusqu’au col de Tashi Labtsa implique une escalade raide, demande beaucoup d’endurance et doit avoir des notions de base sur l’escalade. La vallée de Rolwaling est le principal accès à l’escalade du pic Pachermo. La vallée de Rolwaling est une vallée primitive et occasionnellement visitée, très proche de la frontière tibétaine, ce qui fait de ce trek l’une des vallées alpines les plus exceptionnelles et les plus impressionnantes du nord-est du Népal.
Le pic Pachermo (6187 m) est un sommet enneigé très attirant, situé au sud du Tashi Labtsa, qui a été gravi par Phil Boultbee et Dennis Davis en 1955. Ce pic possède une crête nord par nord-ouest, qui s’accélère depuis le glacier fissuré à l’arrière du Tashi Labtsa. L’extérieur de l’arête dessine une inclinaison uniforme brisée par des crevasses qui s’élèvent depuis les contreforts rocheux au-dessus du glacier Drolambau à l’ouest. C’est l’une des montagnes les plus séduisantes du Népal et on peut y accéder soit par le sentier de trekking trépidant de la région de Khumbu (via Namche Bazzar et Thame), soit par le sentier hors des sentiers battus de la région de Rolwaling.

Sortie Fiescheralp (17.09.22)
Participants : 4
Cheffe de course : Debbie
Chemin panoramique dans la région d’Aletsch
Il n’y a pas de mauvais temps, que des mauvais vêtements! En une nuit, les températures estivales ont chutés brutalement pour faire place aux frimas d’hiver. La question: on y va ou on n’y va pas? Plusieurs participants renoncent à venir. Par contre, Debbie, Roberta, Lucie et l’auteure de ces quelques lignes font une virée dans leur armoire afin de s’équiper en conséquence. Cela s’est avérer judicieux tout comme l’option d’utiliser les transports publics pour se rendre à Fiesch.
Quelques flocons nous souhaitent la bienvenue à l’arrivée de la télécabine à Fiescheralp. Les feuilles des myrtillers ont déjà pris leur belle couleur rouge automnale, le soleil joue à cache-cache avec les nuages baignant les sommets d’une belle clarté et le relief est saupoudrer de neige: il y’a matière à pellicule! C’est donc pleine d’entrain et encapuchonnées que nous suivons Debbie sur les sentiers enneigés du plateau de l’Aletsch Arena. Nous longeons le Schönboden See, le Bettmersee et le Blausee. Le glacier d’Aletsch, malgré sa fonte importante, n’a pas perdu de sa splendeur, il est majestueux et d’une grande beauté. Il est la star du jour! 2ème moment fort de la sortie: la tarte maison accompagnée d’une tasse de thé sur la terrasse de la Villa Cassel! Même la lessive se laisse caresser par la douceur des rayons du soleil! Je comprends pourquoi Winston Churchill aimait passer des séjours dans ce site d’exception!
Ce que je retiens de cette journée, c’est: Qu’il est mportant d’avoir un plan B adapté à la météo. Qu”il est nécessaire d’être toujours bien équipé en montagne. Que le plaisir reste intacte de randonner malgré des prévisions peut encourageantes au petit matin, Je dirais même plus: j’ai été éblouie par le jeu de lumière qui a accentué les contrastes du paysage. Spectacle que je vous recommande!
Debbie, ton rôle de chef de course te va si bien, MERCI pour ton enthousiasme!
Anne Lyse Neyroud

Sortie Fafleralp – Anenhütte – Fafleralp (27.08.22)
Participants : 8
Cheffe de course : Debbie
Samedi matin à 9.00, nous avons rendez-vous au parking de Faffleralp. Le groupe est composé de sept personnes: Gilbert, Lucie, Lysiane, Monica, Pier Giorgio, Roland et Yvette ainsi que de la cheffe de course Debbie. Cette équipe a deux particularités intéressantes, elle est composée uniquement de membres du groupe des randonneurs et c’est la première sortie que Debbie dirige.
Nous partons sous le soleil du Lötschental par un chemin relativement raide et très vite notre responsable comprend qu’elle doit adapter son rythme à l’âge des participants, pour que le groupe ne s’étire pas trop. Nous traversons le charmant hameau de Guggistafel en admirant les belles bâtisses bien conservées et montons en direction du Guggisee, où nous faisons la première pause. Tout en grignotant notre banane (tradition du groupe des randonneurs) ou des fruits secs nous admirons la surface du lac sur laquelle se reflètent les montagnes environnantes.
La pente s’adoucit et nous pouvons admirer les tapis de myrtilles et d’airelles, avec des teintes allant du vert foncé au rouge, annonciateur des couleurs automnales. Nous ne résistons pas à l’attrait des belles baies noires, mais la dégustation est décevante car on a le sentiment de manger des fruits lyophilisé vu la sécheresse persistante. Un peu plus haut, notre progression est bloquée par un troupeau de moutons installés sur le chemin et qui mettent quelque temps à comprendre que nous souhaiterions passer.
Nous faisons une deuxième pause avant d’aborder la dernière montée, qui se révèle plus ardue que les précédentes et c’est un groupe très disséminé qui arrive à la cabane. Sur proposition de Pier Giorgio nous allons pique-niquer au Anusee pour avoir un endroit plus paisible. Ce lieu qui ressemble plus à une gouille qu’à un lac est effectivement un havre de tranquillité, il contient plein de têtards, qui malheureusement ne pourront terminer leur cycle avant l’hiver et devront s’enfoncer dans la vase avec l’espoir de survivre. Au fond de la vallée nous distinguons la Hollandia Hütte, qui trône sur un éperon rocheux et s’isole de plus en plus des glaciers environnants. Seul bruit dérangeant : une sorte de gros moustique volant que Pier Giorgio manipule avec dextérité et grâce auquel nous avons des images avec vues aériennes. Après le repas, nous allons prendre le café, offert généreusement par Monica, à la cabane, dont l’esthétique suscite quelques controverses au sein du groupe. Nous redescendons le long d’un torrent qui sort du Langgletscher et qui viendra alimenter la Lonza plus bas. La quantité d’eau qui déferle dans la vallée illustre bien cet été torride qui accélère la fonte des glaciers.
Nous retrouvons les voitures bien chauffées par le soleil à Faffleralp, d’où nous repartons vers 14.30 pour aller prendre le verre de l’amitié à Blatten. Pour une première course, c’était une vraie réussite, bravo et un grand merci à Debbie de s’être adaptée aux conditions particulières du groupe. Nous avons apprécié sa gentillesse, sa bonne humeur et sa prévenance, nous nous réjouissons de l’accompagner lors d’autres sorties.
Roland.

Sortie Cabane Moiry – Pointe de Mourty – Dent des Rosses (02-03.07.2022)
Participants : 2
Chef de course :Jimmy
Sortie à deux, rendez-vous à Grimentz en matinée – la nuit complète est appréciée – mise en route pour la cabane de Moiry après ravitaillement.
La journée est belle, le soleil est fort. Nous nous arrêtons sur la terrasse de la cabane pour profiter d’un jus après la montée. Le glacier de Moiry est majestueux, comme à son habitude.
Le jus fini, nous montons une ou deux dizaines de minutes avant de repérer l’endroit où nous mettrons notre bivouac ce soir. Nous laissons nos affaires sous un caillou et repartons.
Pour entamer les festivités, montée au pigne de la Lé, retour par une partie des aiguilles pour finir en rappel dans les longues voies de derrière la cabane. Au passage, coup de soleil et test des grosses dans une très jolie 6b, plaisir!
Bivouac, air à l’harmonica, et couché de soleil avant de solliciter nos sacs de couchage pour en arriver au réveil de 5h30.
Dimanche matin, après un vrai café, traversée du glacier de Moiry au rythme du plus lent (moi) et attaque de l’arrête dans le soleil du matin. Nous saluons la vierge au sommet de la première pointe et enchaînons vers la deuxième. Rocher magnifique, Jimmy court, j’avance. La vue sur la couronne est majestueuse. Dur de redescendre mais, après un air d’harmonica, on y va. La descente est jolie, plutôt rapide malgré le nombre de crevasses que l’on doit enjamber. Le peu de neige de cette année en a laissé beaucoup d’ouvertes.
Récupération des affaires et arrêt boisson pétillante à la cabane. Descente tranquille jusqu’au parking, vérification de la courbure du barrage et retour à la civilisation. Gentiment. Sans empressement depuis Grimentz jusqu’à Sierre, pour profiter de la vue du Val – parce que, ben oui, c’est juste beau.
Beau partage, merci Jimmy!
Sortie Col de la Forclaz – Fenêtre d’Arpette – Champex – Col de la Forclaz (09-10.07.2022)
Participants : 12
Cheffe de course :Anne-Lyse
Cette randonnée est ma première expérience dans le Club Alpin de Sierre et je casse directement le suspens… elle ne sera pas la dernière !
Arrivée au départ ne connaissant personne, je démarre cette randonnée à l’image du premier tronçon tranquille le long du bisse. Ce premier passage permet déjà quelques échanges et au début de la montée me voilà déjà capable de retenir la majorité des prénoms.
La montée se fait sous la bienveillance de notre cheffe de course Anne Lyse Neyroud. La beauté du glacier du Trient et de l’arrête des Grands nous fait oublier les dénivelés parcourus jusqu’à la Fenêtre d’Arpette. Une fois arrivés en haut de petits groupes se forment pour trouver le meilleur emplacement de pique nique selon différents critères : la vue, le confort, l’abri du vent…
Nous attaquons ensuite une descente escarpée marquée par quelques acrobaties involontaires qui ont légèrement rayé la carrosserie de certains. Arrivé non loin du refuge d’Arpette c’est un apéro sauvage qui nous attends … surprise joliment organisée par Anne Lyse et son compagnon.
Une douche, un repas chaud et une bonne nuit de sommeil nous amène vers le départ de la deuxième journée en direction de Champex pour ensuite remonter à l’Alpage de Bovine avec une vue magnifique sur la Vallée du Rhône. La descente tranquille mais néanmoins magnifique nous ramène au Col de la Forclaz. Nous partageons un dernier verre ensemble tous heureux de cette jolie randonnée et enrichis de l’expérience de groupe !
Un grand merci à tous pour votre accueil.
Marlène
Sortie a la découverte des sourses du Rhein 08-10.04.2022
Participants : 10
Chefs de course :Laurent et Antoine
Vendredi 8 avril, 6 h du matin.
Une joyeuse équipe de 10 personnes, nos deux guides Laurent et Antoine, s’animent sur le quai de la gare de Sierre, munis de skis et sac à dos bien remplis. Sous un temps bien maussade, nous nous dirigeons vers L’Oberalppass.
Nous montons en direction du Pazzolastock, accompagnés par plusieurs lagopèdes jouant à cache-cache derrière les rochers. Essaieraient-ils de nous dissuader de braver la montagne avec une telle météo ? Nous prenons plutôt son chant guttural pour un encouragement . . . à poursuivre sereinement notre ascension.
Samedi 9 avril.
Le temps est venteux, tempétueux même. Nos guides nous organisent une belle sortie tout de même : Col du Piz Ravetsch (3’007m).Nous en revenons transis par des heures de vent sifflant et glacial, mais heureux. L’ambiance du brouillard jouant à dévoiler des pans de paysage et les sensations fortes de la montagne nous gagnent . . .
Dimanche 10 avril.
Quelle joie, le vent est tombé, le soleil est de la partie ! Une course magnifique nous attend aujourd’hui : traversée du Six Hadun Badus(2’930m) sur une jolie arête. La légende d’y croiser peut-être l’ours bleu ne s’est heureusement pas réalisée . . . par contre la promesse d’une belle descente sur Nätschen était bien réelle !
Nous terminons cette aventure de 3 jours éblouis par la beauté de cette région, reconnaissants de la qualité de nos guides, si attentifs, prévenants et généreux . . . heureux d’avoir la chance de vivre et partager des moments si intenses !
Patricia
Voici encore quelques impressions recueillies parmi les participants . . .
Debora : Merci à nos deux jeunes et beaux guides pour la trace et ce programme dans les Grisons entre tempête et canicule. Merci aux compagnons de route pour ces rires et ces moments de détente précieux. Comme quoi en montagne comme pour le reste, le plus important est moins ce que vous faites qu’avec qui vous le faites. Merci au club alpin.
Nicole : La merveilleuse cabane Maighelshütte mérite aussi quelques lignes dans ce récit. Non seulement pour nous avoir permis d’alléger nos sacs, servi d’excellents repas et gâteaux maison, fait découvrir l’essence d’Achillée naine. Mais surtout pour la gentillesse du personnel qui a rendu notre séjour si agréable !
Pascale : Convivialité du groupe et expérience alpine unique ; organisation avec un excellent guide et son adjoint dans des conditions climatiques difficiles. Une magnifique expérience de vie !
Sortie aux Becs de Bosson sam-dim 12-13.03.2022
Participants : 8 (Anne-Lyse, Debbie, Roberta, Olivier, Vincent, Thomas, Thibault et Adrien)
Chef de course : Adrien Perruchoud
Tout commence par un temps ensoleillé, le samedi 12 mars, lorsque les membres du CAS de Sierre et de Crans Montana et leur chef de course Adrien Perruchoud se retrouvent sur le parking de la route d’Anniviers. Les retrouvailles étant faites et les personnes étant réparties dans 2 différentes voitures, les hommes dans l’une et les femmes dans l’autre (Bravo la séparation des sexes ! Bien que ce ne soit pas fait exprès bien sur… ^^).
Une fois arrivée au parking de Grimentz, on retrouve Olivier au bas de la télécabine de Grimentz-Bendolla puis Vincent tout en haut des remontées et nous voilà donc au complet. En effet, Vincent, en plein forme, avait décidé de monter une partie en peau, un vrai amateur de D+ celui-là !
On monte alors, comme le dira Adrien à plusieurs reprises, « un p’tit bout », à pied sous le bec des bossons avant de chausser les skis. Ceci, afin d’atteindre le col du Louché avant de redescendre le vallon de Réchy pour finir par un petit couloir à l’Ouest de la Luérèche. A la grande joie de Debbie qui a particulièrement profité de la descente, on repeaute au niveau de la rivière de la Rèche pour monter en direction du col de la Tsevalire et de la cabane des becs de bossons.
On prend alors de la hauteur sous le soleil en laissant la pointe de Masserey, le bec de Lovégno et la fameuse Maya à notre droite. Sur notre gauche on observe alors une étrange cascade de glace au-dessus du lac du louché qui avait encore survécu à la chaleur de ce début d’année. Il parait même qu’il faisait suffisamment chaud que certains randonneurs se seraient mis en t-shirt.
Vers 2800m, on fait une petite pause lors d’une petite accalmie. En effet, le vent s’était levé, refroidissant la température ressentie. On observe alors devant nous les Becs de Bosson et la pointe de la Tsevalire avec le col séparant les deux. Derrière nous, une vraie autoroute tracée par les randonneurs précédents et sûrement aussi les participants de la Patrouille de la Maya qui avait eu lieu une semaine auparavant. Nous ne sommes pas seuls non plus, de nombreux randonneurs gravissent les différents flancs des montagnes autour de nous.
Une fois reparti et après être accueilli par le vent au col de la Tsevalire, le groupe se partage en deux : Anne-Lyse accompagne Debbie et Roberta vers la cabane alors qu’Adrien guide le reste du groupe vers la pointe de Tsevalire (3025m). Après une courte montée et un dépôt de ski, le sommet nous offre un panorama sur le val d’Hérens et les montagnes environnantes. Parmi elles, le Mont blanc de Cheilon, La Ruinette, le grand Combin, le Pigne d’Arolla, la dent d’Hérens, le Cervin, l’Obergabelhorn, le Zinalrothorn, le Weisshorn et son Birshorn et au loin le Mont Blanc. Au loin aussi, en Italie, on voit alors la barrière nuageuse caractéristique du foehn tentant en vain de passer au Nord. Ce foehn explique alors bien le levé du vent ressenti quelques instants plus tôt.
De retour à la cabane, on se voit offrir une explication détaillée du fonctionnement de la cabane en dégustant soupes et bières du mont noble et il ne faut alors pas attendre longtemps pour observer le début d’une partie de Jass. Pour finir en beauté la soirée, on s’offre une délicieuse fondue à l’ail avant de se diriger direction du dortoir.
Le Lendemain, après le petit déjeuné on attaque avec une petite descente pour contourner par l’ouest le lac de Lona. En remettant les peaux au bord du lac, on observe alors sur la droite le pas de Lona et la pointe de Lona à gauche. Mais surtout, une fois remis en route on observe notre objectif au loin : Le Diablon mais aussi le Sassenaire qu’on verra sur notre droite.
On monte alors sous un temps changeant mais toujours en étant protégé des masses d’air humide du foehn par la chaîne montagneuse dominé par la dent Blanche au sud de notre position. On continue alors en direction du Sud en suivant les traces faites par Adrien une semaine auparavant. Après avoir monté « un p’tit bout », une pause s’impose en aval du col du Basset de Levron. Une fois reparti, la montée est raide mais heureusement peu glacé. Ce n’est qu’en passant de l’autre côté du col qu’on ressent à nouveau le fort vent du foehn.
Enfin, on atteint alors le sommet des Diablons (3053m) en ayant longé le flanc Sud de la montagne complètement soufflé par le vent.
Après une courte descente à l’abri du vent et une petite pause pour grignoter, le groupe se met d’accord pour faire une dernière montée en direction du sommet au Sud du col du torrent pour goûter encore un peu à une pente encore relativement vierge et couverte de bonne neige. On atteint le Sommet à 2987m avec encore une fois, on observe une magnifique vue sur le Val d’Hérens mais aussi une vue encore plus belle sur les 4000m au sud coiffé de cette cape de nuage peinant toujours à passer de l’autre côté de la barre montagneuse depuis plusieurs jours.
Pour la descente, on se sépare en deux groupes : un groupe « free-ride » sous la supervision de Thibault descendant au plus raide et un autre groupe partisan d’une descente un peu plus cool accompagné par Adrien. A mis chemin, alors que les deux groupes se rassemble, on aperçoit un beau lièvre blanc qui n’est plus très gras : ça sent la fin de l’hiver.
Le groupe, de nouveau rassemblé, rejoint le lac de Moiry en laissant bien à sa droite l’alpage du Torrent. On longe alors le lac de Moiry dans le dévers puis on rejoint la route qui longe la Gougra. Là où la rivière et la route se séparent, le groupe lui aussi se sépare pour la dernière ligne droite. Une partie du groupe part s’amuser en suivant le lit de la rivière et l’autre suit la route mais les deux se rejoignent régler comme des horloges suisses au Parking de Grimentz.
On discute alors encore un peu autour d’un verre offert par notre chef de course décidément beaucoup trop généreux avant de faire nos adieux ! C’est avec des têtes pleines de souvenir que chacun repart avec leurs chauffeurs respectifs après avoir achevé le beau périple de ce WE !
Nous remercions encore une fois Adrien Perruchoud, notre chef de course pour ce très beau WE mais également tous les autres membres de l’équipe (Anne-Lyse, Debbie, Roberta, Olivier, Vincent et Thomas) pour leur bonne humeur et leur bonne compagnie ainsi que Thibault, le futur chef de course qui est beaucoup resté derrière pour fermer le groupe.
Thomas NEVEN–SCHARNIGG
Sortie au Col de la Roue du samedi 12.02.2022
Participants : 8
Chef de course : Ottilia Waser
La journée s’annonce magnifique avec Anne, Bernard, Catherine, Thomas, Debbie, Vincent, Anne Lyse, le soleil, la poudreuse et même un ange sur le parking d’Aminona qui me prête un DVA car j’avais oublié le mien! Quelle étourderie! C’est une grave faute d’inattention! Tout randonneur/se qui se respecte doit le porter soigneusement sur lui/elle!
Nous voici prêt pour faire glisser l’un après l’autre nos skis, par moment avec la talonnière en haut, parfois en bas et même un petit tronçon avec les couteaux pour garantir la sécurité. Dans notre dos: le Weisshorn, le Bishorn, le Cervin… une multitude de 4000 qui nous observent discrètement monter les derniers zigzags à coup de conversion pour atteindre le col. Une fois arrivés, nous leurs faisons face et nous en sommes éblouis!
Nous avons de la chance d’être sous la houlette d’Ottilia car elle connaît la région comme sa poche! Pour la descente, elle nous entraîne dans de belles pentes poudreuses où chacun peut faire sa trace. Du pur BONHEUR! Je la remercie chaleureusement!
Ce qui me aussi fait chaud au coeur, c’est la diversité de générations des participants/es. Les jeunes reviennent, ce qui est prometteur pour l’avenir du club. MERCI à chacun/ne pour votre enthousiasme et votre belle énergie communicative! Au plaisir de vous revoir!
Anne Lyse Neyroud
Sortie au clair de lune du vendredi 28.01.2022 – (région Illhorn)
Participants : 11
Chef de course : Adrien Perruchoud
Nous sommes onze membres à nous rassembler vers 18h à Chandolin pour débuter cette randonnée nocturne en direction de la Cabane de l’Illhorn et Illhorn. La température est juste top, ni trop froide, ni trop chaude, sans vent et le clair de lune est remplacé par un ciel magnifiquement étoilé. Deux participants ont préféré chausser les raquettes pour rejoindre la cabane de l’Illhorn sans détour et profiter ainsi d’un apéro prolongé en attendant l’arrivée des autres membres. Au cours de la montée, un petit groupe se montre particulièrement pressé et notre guide Adrien propose que nous nous scindions en deux équipes. Les uns montant jusqu’au sommet de la piste de l’Illhorn, les autres poursuivant la route initiale pour finalement tous se retrouver plus haut sur le parcours. Nous descendons ensuite tous ensemble pour arriver à la cabane à 20h01 précisément, un vrai timing de pro !! Nous sommes chaleureusement reçus par Marjorie et la fondue, qui suit l’assiette valaisanne, est juste excellente et accompagne à merveille l’ambiance très sympathique et conviviale. Les plus gourmands ne peuvent résister aux tartes faites maison pour clore le repas. Nous redescendons tous ensemble et nous quittons en remerciant chaleureusement notre guide Adrien pour l’organisation de cette soirée. C’était ma première participation et une superbe occasion de faire connaissance des autres membres du Club.
Merci à tous pour ce moment partagé et pour votre chaleureux accueil.
Liliane

Sortie du samedi 15.01.2022 – Randonnée à ski à Schafberg (région Torrenhorn)
Participants : 4
Chef de course : Joël Pernet
Sortie du samedi 08.01.2022 – Cours avalanches avec exercices DVA.
Participants : 17
Chef de course : Adrien Perruchoud + guide Laurent Grichting
Journée très fructueuse. Nous avons eu l’occasion de rafraîchir les connaissances de base sur les mesures à prendre en cas d’avalanches. Merci à Adrien et Laurent pour l’organisation.
Compte rendu cours avalanches avec exercices DVA (08.01.2022) – click
Sortie du samedi 11.12.2021 Randonnée à ski .
Participants : 5
Chef de course : Adrien Perruchoud
La saison d’hiver a débuté par une montée au Crêt du Midi depuis Vercorin. Le chef de course, Adrien a commandé trop de flocons d’où un changement de programme de dernière minute. Initialement il était prévu une montée à l’Hospice du Gr St-Bernard.
Compte rendu randonnée en terre anniviarde par Valèrie (11.12.2021) – click
Sortie du 10 et 11 juillet Prarochet et l’Oldenhorn.
Participants : Anne-Lyse, Christiane, Debbie, Jane, Claire
Chef de course : Philippe Graf
10 juillet Grande Dzour – Prarochet / 1168 m dénivelé positif et 5.6km
Les astres sont avec nous…c’est la première fenêtre de temps ensoleillé depuis bien longtemps….
On laisse nos véhicules à la grande Dzour (alt.1400m) après avoir récupéré notre chef de course en chemin et on attaque notre montée par une balade champêtre entre pâturages et la Morge. Une première vision de la géologie nous attend au premier torrent ; on découvre de magnifiques petits plans d’eau dans le lit creusé par l’érosion. Pas de doute, on va voir de belles choses aujourd’hui.
Après une heure d’ascension sur la route d’alpage, on s’engage dans le chemin pédestre pour une montée plus directe.
On découvre un autre type d’érosion lors de la traversée d’une gorge abrupte dans laquelle coule le Lachon, c’est vertigineux et majestueux. On rejoint ainsi notre première étape, Genievre, petit mayen charmant au milieu des prés à vaches.
Il faut maintenant attaquer plus directement la pente pour franchir un palier et pour cela on traverse des plages de schistes et de calcaire. Tout cela en alternance avec des visions florales colorées et diverses. Cette foison de couleurs et de formes végétales nous donne des prétextes à faire des pauses photos bienvenues vu l’enfilée du dénivelé dans la chaleur humide de l’alpage.
Cela nous permet d’apprécier les talents de Philippe comme botaniste et gardien de vaches.
On discerne déjà bien les sommets noirs en schiste dont la Tête noire, le Mont Gond, sommets typiques de la région du Sanetsch.
On poursuit la montée pour abandonner la partie verte du parcours et rejoindre sa partie minérale. On franchit un dernier niveau et on retrouve les plateaux de calcaire lisse du Scex Rouge. La traversée est un peu sautillante pour rejoindre la cabane en passant de neige à roche…la quantité de neige est impressionnante pour cette période de l’année.
La traversée des lapis de Genièvre et Tsanfleuron permet de voir les effets variés de la force de l’eau sur la pierre. On enchaîne les dolines et les rigoles. La roche est lisse, accueillante avec sa mousse de chantilly de neige qui remplit les creux.
Arrivée en début d’après-midi à la cabane de Prarochet à 2556m d’altitude, au pied du glacier de Tsanfleuron. J’apprends au passage que Tsanfleuron signifie « pré fleuri ».
Il y a foule de promeneurs à la cabane.
Debbie et Philippe profitent de l’après-midi pour grimper dans les voies au sud de la cabane.
Nuit de tempête au dehors. Nul ne sait ce qui nous attend au matin, mais les prévisions sont bonnes.
11 juillet Prarochet – Oldenhorn – Bistrot de la quille du diable – col du Sanetsch /+ 918 m/-1220 dénivelé et 14.4 km
On démarre à 7H00 avec une météo parfaite : fraîcheur matinale avec le présage que le soleil nous réchauffe lorsqu’on aura atteint le sommet. Le départ matinal et la fraîcheur de l’air nous laissent espérer qu’on n’enfoncera pas trop. Après la traversée des plaques de neige du glacier, on attaque la montée de l’Oldenhorn du côté nord est. Très accueillant, on voit le chemin bien dessiné dans les plaques de fragments de roches. Celui-ci disparait sous les plaques neigeuses encore accrochées à la pente. Dans certains bouts plus abrupts, des chaînes ont été installées. Le rythme tranquille du pas de Philippe nous amène facilement vers le haut, et après avoir passé une barrière rocheuse, on rejoint le sommet. Moment magique de joie partagée au sommet ; le panorama est magnifique : sous nos yeux on voit le Peak Walk de glacier 3000, au loin les 4000 de nos alpes.
On fait la traditionnelle séance photo…et repart pour la descente. Terrain meuble donc agréable pour progresser, on rejoint rapidement le glacier qu’on va traverser pour passer On termine la boucle par la grande glissade vers la cabane. L’heure de la soupe approche, elle est méritée et appréciée. La gardienne Tatjana et son équipe sont de vrais cordons bleus.
On termine par un retour longuet vers le col du Sanetsch…on patauge un peu dans la neige molle.
Et là, c’est Daniel Dischinger qui nous attend avec l’apéro !!!
Merci à Philippe pour cette ascension ! Merci à Anne-Lyse pour cette magnifique organisation. Et à Daniel : tu nous as manqué !!!!
A l’année prochaine !!!!!
Compte rendu des trois jours de randonnée du club alpin de Sierre / 16-18 avril 2021
Jour 1
Acte 1 : L’observation
Le bruit des chaussures de ski raisonne devant la gare de Sierre. Il est tôt. Le soleil va bientôt se lever. La météo s’annonce favorable. Un groupe, d’une quinzaine de membres, se constitue. En regardant de plus proche, il y a des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, un étrange mélange. Même si les hiérarchies ne sont pas totalement établies, on distingue une structure. Un homme, de taille raisonnable, calme et souriant oriente les membres. Ce doit être le chef. Puis, il se tourne vers un autre homme. Ce dernier est grand, même très grand. Sans aucun doute, son rôle sera de seconder le chef.
Pour les autres, c’est plus compliqué. Ils s’observent. Ils se jaugent. Ils se jugent à l’équipement, à la forme du sac, au bronzage même. Certains sont dépareillés, d’autres sont bariolés. Il en est même une qui est assortie de la tête aux pieds. La conclusion est sans appel : nous avons à faire à des pros (en apparence).
Après les présentations et une vérification du matériel, le groupe investi les wagons. Le petit train fait halte à Brig, le temps pour le dernier membre de rejoindre l’équipe. Puis il attaque la montée plein Nord-est en direction de Realp. L’équipe impatiente de fouler la neige débarque dans un décor incroyable. La randonnée à ski peut commencer.
Acte 2 : Du Louboutin
Voilà quelques heures que le groupe monte en direction de la Rotondohütte. Après une courte pause, le chef s’élance dans un couloir. Subitement, un membre attrape des sabots. Puis, un deuxième et un troisième. C’est la débandade. L’entier du groupe est désorganisé. Une bonne moitié continue à progresser au même rythme qu’avant. Quant à la seconde moitié, elle se dissémine tout au long de la trace. Certains optent pour la mesure la plus extrême : enlever le ski, enlever le sabot, farter la peau et prier pour que cela ne réapparaisse pas.
Acte 3 : Changement
La météo est toujours clémente. Le petit groupe se réorganise à la cabane. Puis, la décision de monter au Leckipass est prise. Le Chef oriente à nouveau le groupe. Comme les organismes sont déjà entamés, des réticences apparaissent. Toutefois, l’objectif convenu semble réalisable. Le groupe monte léger, ni crampon, ni piolet, ni corde. Arrivé quelques mètres sous le col, l’homme de grande taille bifurque à gauche et s’engage en direction Leckihorn. Au pied de l’arrête, sur une petite plateforme, les skis sont déposés. A ce moment-là, comme par magie, les chefs sortent de leurs sacs un piolet (soit c’est un sac magique comme celui d’Hermione dans Harry Potter, soit le piolet est télescopique) et attaquent la montée. Le groupe se trouvent quelques minutes plus tard au sommet du Leckihorn. Un vent souffle sur l’arrête et sur les participants. Toutefois, le bonheur du sommet balaye rapidement tout reproche et laisse place à beaucoup de reconnaissance pour cette magnifique première journée.

Jour 2 : Le jour le plus long
7h.00 : départ de la cabane sous un beau ciel dégagé. 1ère montée jusqu’au Witenwasserenpass. Enlever les peaux et 1ère descente. Remettre les peaux et 2ème montée. 1ère descente avec les peaux. Grand virage à gauche. 3èmemontée. Arrivée au pied du couloir. Enlever les peaux, mettre les crampons et s’encorder. Monter le couloir très raide. Passer un ressaut. Arriver au sommet (Pizzo Rotondo) et se congratuler. Attaquer la descente du couloir. Manger un morceau. Enlever les peaux et 2ème descente sans les peaux. 2ème traversée. Remettre les peaux et 4ème montée en direction du Witenwasserenstock. Enlever les skis, mettre les crampons et s’encorder. Franchir un passage délicat. Enlever les peaux, avoir froid. 3ème descente et dernière traversée sans les peaux. Arrivée à la cabane à 19h. Un peu fatigués mais contents.

Jour 3
Acte 1 : Adieu cabane
Les gestes sont presque automatiques. Les expériences des jours précédents portent leurs fruits. Le groupe a gagné en efficacité. De ce fait, le réveil a pu être retardé de 15 minutes. A 7h15, les participants annoncent au chef leur matériel complet. Puis, il s’élance vers la Muttenlücke. Quelques minutes plus tard, un élément fait demi-tour, entre dans la cabane et en ressort une paire de chaussettes à la main. Ce que la tête oublie… 😉

Acte 2 : Simple et efficace
La montée, comme la descente, se fait dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur. La neige permet de rejoindre Oberwald sans grande difficulté. La vallée guide les guides. Les guides guident le groupe. La gravité fait le reste.

Acte 3 : Pizza et Tourmentin
Arrivée à Oberwald. D’une marche triomphale, le groupe traverse le village. Il se dirige en direction de la gare. Un sentiment de calme et de puissance se dégage des participants, tous contents de n’être qu’en un seul morceau. A tel point que rien ne peut leur résister. Sur le chemin, une bâtisse propose des pizzas. Les commandes sont passées. Une terrasse (extérieure afin de respecter les directives Covid) est mise à disposition. Le vin est commandé. A la lecture de l’étiquette, la satisfaction se lit sur les visages. C’est du bon !
Acte 4 : La fin
Profitant d’un vaste réseau de transports publics très performants, les participants montent dans le train à Oberwald et rejoignent Brig. Doucement, le groupe se dissout en chemin.
L’aventure prend fin sur le quai de la gare de Sierre. Chacun emporte avec lui des souvenirs empreints de ce blanc neige merveilleux et tous colorés d’amitié.
Merci à la section du CAS de Montana et Sierre pour leur soutien. Merci aux guides : Laurent et Antoine sans qui rien ne serait possible.
Merci aux participants. Ils sont la raison d’être de nos engagements pour nos belles montagnes : Adrien, Anne-Françoise, Isabelle, Louis & Nicole, Jean-Bernard, Jacques, Ottilia, Patricia P, Patricia H., Thibaut & Sarah, Thomas.
Quelqu’un du groupe…
Course de Section organisée par le groupe de Monthey (21.03.2021) – click
Champéry – Barme – arrête de Berroi – La Berthe et retour
CAS Sierre : sortie sur 2 jours au mont Rogneux (6-7 mars 2021) – 7 pers.
Après s’être retrouvés et équipés juste au-dessus de Lourtier, l’équipe a pu démarrer la montée jusqu’à la cabane Brunet, tout en douceur, sur la route. La montée agréable a permis à tout le monde de bavarder tranquillement. Une fois arrivés à la cabane Brunet, arrêt obligatoire afin de décharger de quelques grammes les sacs (par exemple, y laisser sa brosse à dents) et de se recharger l’estomac. La météo est très agréable, grand soleil et pas de vent ! Ensuite, les participants se décident à partir pour une petite balade sur les hauts de la cabane jusqu’au fameux « Mont Machin », petite butte baptisée par François. La montée a permis de se faire un avant-gout de ce qui attendait les montagnards le lendemain. Une fois arrivé au sommet du fameux Mont Machin, et une fois les peaux enlevées, le groupe a pu tracer ses premiers virages du week-end dans une neige plutôt dure. Arrivé à la cabane, tout le monde fut émerveillé par le coucher de soleil sur les dents du midi, et content de s’installer dans cette cabane plutôt luxueuse ! C’est également à ce moment que le dernier participant, Jacques, a rejoint le groupe. La fondue est rapidement arrivée et fut d’une qualité remarquable ! De plus, se faire servir à table fut un luxe, oublié en ces temps de pandémie, fort apprécié par toutes et tous. La nuit fut calme et reposante, hormis le traditionnel concert de ronflement (on ne donnera pas de nom…) Le lendemain, alors que la météo était annoncée mitigée, les 7 alpinistes ont chaussé leurs skis, équipés de couteaux, et se sont lancé dans l’ascension du mont Rogneux (et non du mont Machin). Les nuages ne tardèrent pas à venir, et à jouer entre les sommets, donnant une ambiance cinématographique. Sur l’épaule Est du mont Rogneux, la moitié du groupe a enlevé les peaux alors que l’autre moitié a enchaîné les conversions afin d’atteindre le sommet. Pas de vue sur les Combins, mais une ambiance aérienne sur l’arête finale. La descente fut agréable pour tout le monde, malgré le manque de neige fraîche. Effectivement, les participant·e·s ont pu descendre sur une véritable piste, un vrai boulevard tassé par les coureurs précédents. Le week-end fut clôturé par un verre à la cabane, la descente jusqu’aux voitures et un verre au parking. Nous remercions tous Adrien pour cette magnifique course, menée de manière exemplaire. Ce fut un vrai plaisir ! Et Merci à tout le monde pour la super ambiance.
Clément
Becca de Lovégno (20.02.2021) – 10 pers.
Pourquoi transporter des couteaux dans le sac à dos alors que le terrain est gelé ? Les plus expérimentés sont montés à l’aise le raidillon dans la forêt en s’appuyant fortement sur leurs bâtons. Techniquement j’avais bien compris mais mes muscles m’ont fait défaut et je n’étais pas la seule ! Au sortir du bois, nous avons été accueillis par le soleil et une jolie montée panoramique. Les peaux ont apprécié de quitter la glace et moi aussi ! La star du jour : La Maya. Nos yeux sont hypnotisés par ce beau sommet reconnaissable de loin par sa forme particulière. Au col, nous lui tournons le dos pour gravir la dernière pente qui mène au Becca de Lovégno. Au sommet nous prenons le temps de contempler les nombreux 4000m valaisans, une vue incroyable à 360°, tout en savourant notre pique-nique. La neige étant juste revenue, la 1ère partie de la descente est bonne. Par contre, le dernier passage dans la forêt est sport. Seuls les bons skieurs se faufilent avec grâce entre les racines et le arbres…les veinards ! Merci à Jérôme et à Joël pour l’organisation et la conduite de cette magnifique randonnée.
Anne-Lyse
Rando parc Nax (30.01.2021) – 6 pers.
Il était évident qu’au vu du danger élevé d’avalanche, nous n’irions pas au Toûno. Adrien le chef de course du jour, nous propose courageusement une autre possibilité de sortie malgré les précipitations abondantes. Il a bien fait d’opter pour le rando parc de Nax au départ de l’espace Mt Noble.La 1ère partie de ce parcours est une jolie montée dans la forêt. Plus l’on prend de l’altitude plus l’ambiance est féerique. Les arbres sont plâtrés de neige, les flocons tombent par millier et c’est confiant que nous montons jusqu’à la table d’orientation illisible aujourd’hui ! La sagesse nous invite à enlever les peaux et à se laisser glisser tout en douceur le long de la piste avec de la poudre à souhait.Déjà comblés par cette sortie, une heureuse surprise préparée par notre chef de course au cœur généreux nous attendait : un apéro de choix dégusté bien au chaud au milieu du bois, une adresse en or ! Un tout grand MERCI à Adrien pour cette belle randonnée sous les flocons !
Anne-Lyse
Cours avalanches (09.01.2021) – 15 pers.
Lavage des mains. Port du masque. Distanciation sociale…
Des gestes qui sont devenus des réflexes dans notre quotidien. Le but du cours avalanche est qu’il en soit de même ! Là il y a encore du travail et de la pratique. Utiliser judicieusement son DVA ne va pas de soi, personne ne va me contredire. Peller demande un effort considérable et manier la sonde demande du doigté. Durant toute la journée et par groupe de 5 pers., Laurent guide, Adrien chef de course et Olivier intendant de la cabane Illhorn, nous ont enrichis par leurs connaissances sur le manteau neigeux. Après cette petite partie théorique, nous nous sommes surtout exercés sur le terrain à savoir : recherche DVA, peller, sonder et on recommence !Merci au club alpin de Sierre d’avoir gracieusement offert ce cours qui peut SAUVER DES VIES d’où̀ l’importance de s’entraîner régulièrement pour acquérir les bons réflexes !
Anne-Lyse
Montée à l’Hospice du Gr-St-Bernard (19.12.2020)- 4pers.
Adrien, notre nouveau et précieux chef de course au club alpin de Sierre, a choisi comme 1ère randonnée d’hiver : une montée à l’hospice du Gr-St-Bernard.Tant par le choix de la destination, que par l’excellente organisation, la saison d’hiver s’annonce prometteuse ! Roberta, Catherine et l’auteur de ces quelques lignes ont été comblées et ravies ! Merci Adrien !
Anne-Lyse
Cabane Dent Blanche (18-19.07.2020) – click
Les Bréchets avec la fine équipe (23.02.2020) – click
Diaporama randonnées 2020
Dernière mise à jour le 30 avril 2023 du Webmaster