Chandolin – St.Luc – Lac Noir – Cabane Illhorn  (19.10.2024)

Cheffe de course : Debbie Haslimann
Participants : 7
 

La sortie est très bien passé et tout le monde était contente. Le lunch à la caban était aussi très bon.

Petit et Grand Col Ferret  (29.09.2024)

Cheffe de course : Elisabeth Duay
Participants : 8
 

Pour cette sortie automnale j’avais au programme l’Aiguille des Angroniettes. Mais encore une fois, comme souvent cette année, la météo en a décidé autrement. C’est donc en direction du Pt Col Ferret que toute la petite troupe des 7 participants se dirigent.

La montée jusqu’au premier col se fait sans trop de difficulté. Cependant la traversée du pt au gd col Ferret se complique quelque peu. La neige a recouvert les sommets, le vent nous givre le visage. Nous cheminons à tâtons, cherchant le chemin peu visible.

Une fois le Gd Col Ferret franchi, changement de décors. Nous laissons l’hiver derrière nous et nous retrouvons de beaux paysages aux couleurs d’automne. C’est dans une ambiance plus décontractée que nous entamons la descente. Une petite pause par-ci quelques photos par-là, nous profitons du large chemin du tour du Mont Blanc pour regagner nos voitures.

Pour terminer la journée, c’est autour d’un café à la laiterie d’Orsières que nous échangeons sur nos sorties de cet été et nous nous réjouissons de nos prochaines balades

Merci à tous d’avoir égayé cette belle journée.

Récit de Elisabeth Duay

Le chemin des quatre sources (25-28.08.2024)

Cheffe de course : Elisabeth Duay
Participants : 7
 

Partis d’Oberalpass sous la bruine, notre première étape à travers les pâturages nous a conduits à la source du Rhin au lac de Toma, au pied du Badu. Puis après avoir traversé la plaine de la vallée de Maighels avec ses nombreuses mares et linaigrettes, nous montons au col de Maighels, pour quitter le canton des Grisons. Après une baignade rafraichissante dans un petit lac, nous entamons une longue descente en zigzag où résonnent les cloches des vaches, et nous franchissons un petit pont au-dessus de la Reuss d’Unteralp avant de remonter à la cabane Vermigel.
Après une bonne nuit de repos et quelques verres de merlot, nous repartons à travers les alpages verdoyants de Zingelfurtflue et de Summermatten, où ondoient des bandes de brouillard, en direction du plus haut point du chemin des quatre sources, le Piz Giübin (2776m). Une vue magnifique s’ouvre sur la ligne de partage des eaux européennes. De là, la descente se fait en croisant de multiples fortifications militaires pour gagner le magnifique lago della Sella avant de déboucher sur le col du Gothard. Sous le regard ébahi des touristes nous plongeons dans un petit lac bien frais et vivifiant avant d’aller nous restaurer à l’auberge du Saint Gothard, située sur la célèbre route pavée au 24 virages (Tremola), qui descend sur Airolo.
Notre troisième journée débute le long des lacs du col, avant de monter au lac de Lucendro, que nous longeons dans la verdure. Peu à peu le chemin devient pierreux avec quelques névés, gardienné par des marmottes avant d’arriver à la source de la Reuss. Au col du Lucendro, nous sommes accueillis par un jeune bouquetin, dont nous interrompons sa contemplation du magnifique val Bedretto. Pressés de rejoindre la cabane Piansecco, nous dévalons le sentier jusqu’aux alpages Rosso di Fuori et sous un soleil accablant, nous montons et descendons sur 10 km sur le sentiero alto Bedretto, dominant la route du col du Nufenen. Nous traversons plusieurs combes avant de voir pointer le toit de la cabane Piansecco entre les sapins et les mélèzes mais une bonne heure de marche nous attend encore avant de goûter au plaisir d’une bonne douche. Repus d’un bon risotto aux champignons et d’un merlot blanc, nous assistons au coucher du soleil sur les alpes tessinoises. L’histoire ne dira pas si mes compagnes de voyage ont ronflé après cette longue journée de marche.
Notre dernière étape doit nous mener à Ladstafel en passant par le passo del Corno et le Griessee afin d’éviter la montée le long de la route bruyante du col du Nufenen. Ainsi après assisté au lever du soleil, nous montons tranquillement la vallée pour nous approcher d’un virage en épingle de la route du col que nous traversons en direction de la source du Tessin. Le bruit des voitures et des motos, nous incitent à monter rapidement jusqu’à l’étrange cabane de Gries, véritable vaisseau spatial alpin. Autour d’une boisson fraîche, nous admirons le val Bedretto et la Léventine avant de diriger nos pas vers le passo del Corno, hérissé d’une multitude de cairns. C’est devant le magnifique panorama du glacier de Gries, qui se miroite dans son lac que nous pique-niquons à l’abri du vent et du vrombissement de quatre gigantesques éoliennes. Arrivés sur le mur du barrage du lac, la vue s’ouvre sur le col du Nufenen et l’Agenetal. Le bruit des motos nous ramènent à la réalité et nous annonce la fin de notre voyage. Une dernière descente nous amène à Ladstafel où nous prenons le car postal pour éviter la longue descente jusqu’à Ulrichen, dans la vallée du Rhône.
Nous sommes partis à sept mais nous sommes revenus avec des milliers de merveilleux souvenirs grâce à notre cheffe de course Elisabeth.

Récit de Philippe V.

 

Sortie à Moiry / Initiation rocher (20.07.2024)

Chef de course : Jimmy Schallbetter
Participants : 4
 

Sortie Le Tsaté (14.07.2024)

Cheffe de course : Elisabeth Duay
Participants : 8
 

Le Tsaté ! nom issu du patois pour « sommet rocheux dont la forme évoque un château ».

Les 8 participants du jour se réjouissent de la journée qui s’annonce belle, dans ce mois de juillet instable ou alternances pluie et beau compliquent un peu les sorties en montagne.
Direction le fond du vallon de Moiry où depuis le parking la vue est exceptionnelle sur le glacier du même nom.
Pour cette montée au col du Tsaté le dénivelé est d’un peu plus de 500 m.
Une montée tranquille dans la fraîcheur matinale fort appréciée en passant par le lac de la Bayenna, étendue d’eau peu profonde peuplée d’une foultitude de tétards. Petite pause au cœur d’une belle nature fleurie d’anémones, boutons d’or, petites et grandes gentianes et j’en oublie. Quelle splendeur, les pluies récurrentes de ces dernières semaines favorisent une nature aux couleurs éclatantes contrastant avec les faces enneigées du Weisshorn et de la Dent-Blanche.
Nous poursuivons jusqu’au col d’où la vue sur le val d’Hérens est de toute beauté. Vue dégagée sur la Serpentine, à droite du Pigne d’Arolla que nous devinons.
En montagne après la montée il y a forcément une descente et c’est vers le petit lac du Tsaté que nous nous dirigeons en suivant un sentier bien marqué. La neige a disparu depuis peu car nous n’admirons que quelques toupets blancs de linaigrettes en bordure du lac, les autres sont encore en bouton, dans quelques jours les petites boules cotonneuses auront fleuri et offriront un beau spectacle.
Et comme on est descendu on remonte ! Après le col du Tsaté c’est à la pointe du Tsaté que notre joyeuse équipe se dirige.
Une agréable montée sous le soleil presque au zénith avec une vue dégagée sur l’alpage en contrebas où broutent quelques yaks.
Le paysage devient minéral, seuls les pare-avalanches « poussent » par ici. Nous arrivons à la pointe du Tsaté, à un peu plus de 3000 m, d’où la vue sur le bleu turquoise du lac de Moiry au fond de la vallée est saisissante.
Pique-nique tiré du sac au pied de la jolie croix du sommet, il n’y a pas de vent, la vue sur le Sasseneire et les Becs de Bosson s’offre à nos yeux.
Tranquille retour par le lac du Tsaté puis remontée au col avant la descente vers nos véhicules.
Merci Elisabeth, cette sortie nous a ravis et tu nous as accompagnés avec la douceur et la gentillesse qui te caractérisent.

Récit de Catherine L.
 

Sortie Ascension par l’arête SW du Brunegghorn (29-30.06.2024)

Chef de course : Marcel Délèze
Participants : 6
 

Brunegghorn, un sommet au-dessus du déluge

La météo changeait constamment, avant le Jour-J. La cabane était inatteignable pour des infos. Pars …? ou pars pas… ?
On décide de garder le programme, quitte à changer d’objectif. Rendez-vous, comme prévu, on monte à la Turtmannhütte par la chapelle. Le groupe est bien homogène, motivé, et les discussions vont bon train. Petit arrêt pour croquer un morceau, mais sans s’éterniser, les nuages s’accumulent doucement et on arrivera à la cabane peu avant les premières gouttes. Un réfectoire bien désert et nous apprenons qu’aucune cordée n’a encore atteint le sommet, cette saison. Après dernière consultation de la météo et bref tour de table, nous décidons de maintenir le petitdej à 5:00 et de tenter en ayant bien un regard sur le ciel. La nuit sera dantesque avec la pluie et des vents violents, mais aucun(e) d’entre-nous doute encore de ce qui se passe en plaine, cette nuit-là.

Le matin, nous quittons la cabane, à la lumière du jour, sous un ciel clair et avançons bien sur un chemin presque sec. Tout le monde a la frite, malgré une nuit agitée. Les premières pentes de neige, bien profonde et mouillée, seront vite franchies. Le rythme tient bon, malgré tout et nous atteignons, dans les délais, la base du Brunegghorn qui nous tend les bras. Le temps de s’encorder et nous passons aux choses sérieuses.

Quelques vieilles traces de skis nous indiquent le passage entre les crevasses, sous le col. Nous montons la pente raide, au plus direct, avec un rythme lent mais réguliers, plutôt que de faire des traversées au risque de déclencher une coulée. Ambiance magnifique et tout le monde s’accroche.
Nous mettrons les crampons pour les derniers cent mètres sous le sommet, la neige soufflée recouvrant une couche de glace bien dure. Les corniches, sur la face sud, sont énormes et nous les tenons à distance. Après un dernier effort, la croix du sommet est devant nous. Seuls quelques nuages nous rappellent que la météo reste à surveiller et nous entamons une descente bien rythmée, malgré une neige lourde et profonde, jusqu’au point 3400m. Seule la traversée du Schöllihorn, couverte de plaques de glace, nous aura posé problème, lors du retour et aura retardé notre arrivée à la cabane. Après un bref arrêt, pour récupérer quelques affaires et se ravitailler, nous entamons la descente jusqu’au parking, que nous atteindrons bien fatigué(e)s, mais heureu(ses)x de l’avoir fait. Restait juste à savoir comment et dans quel état nous allions retrouver notre maison. En attendant, un très grand merci au ciel de nous avoir épargné.e tout au long de ce week-end.

Récit de Marcel D.

Randonnées à ski (12-13-14.04.2024)

Chefs de course : Sébastien Rouiller (CAS Montana)
Participants : 5
 
Nous avons logé à la Marmora, chez Ivan, une très belle auberge! 3 jours de belles randos, malgré des températures trop élevées pour la saison. Et malheureusement un accident avec Déborah, au début de la descente lors du dernier jour. Sauvetage par hélicoptère, et descente par la suite dans une neige bien molle!
 
Sébastien R.

Sortie à ski avec fondue à la cabane Illhorn (23.02.2024)

Chef de course : Adrien Perruchoud
Participants : 14

Gemmi – Lämmerenhütte – Wildstrubel (17-18.02.2024)

Chef de course : Adrien Perruchoud
Participants : 4

Sortie Niwen Sommet W 2715 m (10.02.2024)

Chef de course : Thomas Neven-Scharnigg
Participants : 6
 
Hier, en Haut Valais, il faisait un temps à ne pas mettre dehors un membre du CAS de Sierre. Impossible de faire la sortie du Breithorn du Simplon. Et pourtant, notre chef de course Thomas Neven n’a pas manqué d’imagination pour, malgré tout, nous concocter une petite sortie des plus venteuses mais bénéficiant de belles éclaircies de foehn. Quoi de plus simple pour Thomas que de choisir un sommet éponyme : Niwen. Nous voilà donc tous équipés – Nicole, Emilienne, Raphaël, Adrien, Adrian, Baptiste, Thomas et votre reporter Philip. Je ne m’étendrai pas sur la descente qui a résumé à peu près tous les types de neige possible. Comme tout effort mérite sa récompense, nos plus vifs remerciements à Trächu Hittu pour leur magnifique planchette et délicieux Fendant.

 

Merci Thomas pour cette belle excursion !!

Philip M

Garde de Bordon (3309m) Moiry (04.02.2024)

Chef de course : Vincent Bieri
Participants : 2

Sortie look retro (20.01.2024)

  
  
De la bonne neige, du soleil et une température bien négative : un vrai temps d’autrefois ! Le temps idéal pour une sortie à ski. Les membres du CA Sierre ont quelque peu étonné les skieurs de la station de Chandolin Anniviers avec leurs tenues de ski du siècle passé ! Les longues robes d’aristocrates anglaises, les pantalons golf et les vêtements de couleurs bariolées des années 80 se sont diversement mêlés aux vêtements techniques actuels. Les participants ont pu se confronter aux matières et matériel d’antan avec nostalgie pour certains, amusement pour d’autres mais toujours avec style ! Les notes d’accordéon pour accompagner le repas servi à la cabane Illhorn ont clôturé de belle façon cette journée rétro. Vivement la prochaine édition !

 

Anne-Françoise Clavien

Cours La Brinta (14.01.2024)

Chef de course : Thomas Neven-Scharnigg

Participants : 6

 
Cette sortie a marqué ma première expérience au sein du Club Alpin Suisse, section Montana Vermala. La météo prévue s’annonçait favorable, avec des éclaircies jusqu’en début d’après-midi et quelques nuages. Thomas nous a fixé rendez-vous à 7h45 au parking Sierre-Zinal, facile à trouver et accessible. Le soleil brillait déjà. Nous nous sommes répartis dans deux voitures pour rejoindre le parking de la station de St-Jean, point de départ de notre randonnée.

La neige présentait généralement de bonnes conditions, bien que certaines zones soient glacées. Nous avons fait 3-4 arrêts pour nous reposer, j’ai eu une légère crise d’asthme. Thomas a su ajuster le rythme de la montée en fonction de la condition physique de chacun.

Après avoir atteint le sommet à 13h00, le temps a changé comme annoncé, devenant nuageux et froid. Nous avons pris une brève pause au sommet, enlevé les peaux, et entamé la descente. Pendant celle-ci, nous avons rencontré un mélange de neige poudreuse, parfois lourde, et parfois de neige dure et croûtée. Nous nous sommes arrêtés à l’alpage La Rauje pour déjeuner avant de poursuivre la descente à travers les alpages et les villages.

Thomas a fait preuve de prudence dans le choix de l’itinéraire, évitant les zones avec des bandes de terre et de roches. Nous sommes arrivés au parking vers 14h30 et avons partagé un dernier verre, permettant ainsi d’échanger nos expériences.

Un grand merci à notre chef de course, Thomas, et à tous pour votre accueil chaleureux.

Eka Asatiani

Cours avalanches à Vercorin (06.01.2024)

 

Samedi 6 janvier 2024, jour de l’Epiphanie, une vingtaine de clubistes ont suivi leur DVA aussi scrupuleusement que les Mages ont suivi l’étoile!  Un tout grand MERCI à David Wicki, Adrien Perruchoud et Joël Pernet pour l’excellente organisation ainsi que pour la qualité des instructions théoriques et pratiques