Deux jours de trekking 12-13.07.2025 / Bivouac Longa / (7+1 participants)

Un week-end hors du temps au bivouac Bartolomeo Longa, CAI de Macugnaga.
Sept compagnons d’aventure et notre guide, l’inoubliable Erika.
Nous quittons Mondelli à 9h30, le ciel voilé offrant une lumière douce et complice, allégeant l’effort d’une montée rude mais ô combien gratifiante.
Le sentier serpente d’abord à travers une hêtraie majestueuse, puis s’enfonce dans un écrin de conifères, avant de s’ouvrir sur des paysages plus minéraux. Quelques touffes d’herbe tenaces nous rappellent le courage des anciens, qui menaient jadis bétail et espoir à travers ces vallées sauvages et isolées.
Après avoir franchi d’anciens alpages silencieux, gardiens d’une époque révolue, le bivouac tant attendu se dévoile enfin.
Les sacs se posent, lourds de vivres et d’histoires à venir. Nous aménageons notre refuge pour la nuit dans de petits abris rustiques, où matelas et sac de couchage suffisent à transformer l’austérité en promesse d’une nuit paisible.
Le bivouac est spartiate, dénué de confort, sans eau ni commodités. Mais l’essentiel est ailleurs : dans la simplicité, le partage et cette précieuse autonomie que seule la montagne sait offrir.
Portés par la joie d’être là, ensemble, nous improvisons un festin montagnard : apéritif à la valaisanne, risotto safrané aux luganighetta mijoté avec soin, salade de fruits parfumée de fraîcheur.
Le vin rouge réchauffe les cœurs, les tisanes et le café prolongent la veillée, au rythme des récits d’aventures passées et des légendes que murmure Erika, gardienne des histoires oubliées.
À l’aube, la brume enveloppe le monde d’un voile de mystère. Le petit-déjeuner, simple et réconfortant, nous donne l’élan nécessaire pour reprendre le chemin du retour.
Tout au long de la descente, le ciel reste couvert, mais la pluie nous épargne, comme un dernier clin d’œil bienveillant de la montagne. 
À Mondelli, Erika et son mari nous ouvrent les portes de leur maison séculaire, empreinte d’histoire et de chaleur, pour un ultime repas partagé dans la convivialité.
Puis vient l’heure des adieux, des embrassades sincères, avant que chacun reprenne la route vers le Valais, le cœur plus léger et l’âme riche d’une aventure qu’on n’est pas prêt d’oublier.