Sortie du samedi 11.12.2021 Randonnée à ski.

 Participants : 5

Chef de course : Adrien Perruchoud

La saison d’hiver a débuté par une montée au Crêt du Midi depuis Vercorin. Le chef de course, Adrien a commandé trop de flocons d’où un changement de programme de dernière minute. Initialement il était prévu une montée à l’Hospice du Gr St-Bernard.

Sortie du 10 et 11 juillet Prarochet et l’Oldenhorn.

 Participants : Anne-Lyse, Christiane, Debbie, Jane, Claire

Chef de course : Philippe Graf

10 juillet Grande Dzour – Prarochet / 1168 m dénivelé positif et 5.6km

Les astres sont avec nous…c’est la première fenêtre de temps ensoleillé depuis bien longtemps….

On laisse nos véhicules à la grande Dzour (alt.1400m) après avoir récupéré notre chef de course en chemin et on attaque notre montée par une balade champêtre entre pâturages et la Morge. Une première vision de la géologie nous attend au premier torrent ; on découvre de magnifiques petits plans d’eau dans le lit creusé par l’érosion. Pas de doute, on va voir de belles choses aujourd’hui.

Après une heure d’ascension sur la route d’alpage, on s’engage dans le chemin pédestre pour une montée plus directe.

On découvre un autre type d’érosion lors de la traversée d’une gorge abrupte dans laquelle coule le Lachon, c’est vertigineux et majestueux. On rejoint ainsi notre première étape, Genievre, petit mayen charmant au milieu des prés à vaches.

Il faut maintenant attaquer plus directement la pente pour franchir un palier et pour cela on traverse des plages de schistes et de calcaire. Tout cela en alternance avec des visions florales colorées et diverses. Cette foison de couleurs et de formes végétales nous donne des prétextes à faire des pauses photos bienvenues vu l’enfilée du dénivelé dans la chaleur humide de l’alpage.

Cela nous permet d’apprécier les talents de Philippe comme botaniste et gardien de vaches.

On discerne déjà bien les sommets noirs en schiste dont la Tête noire, le Mont Gond, sommets typiques de la région du Sanetsch.

On poursuit la montée pour abandonner la partie verte du parcours et rejoindre sa partie minérale. On franchit un dernier niveau et on retrouve les plateaux de calcaire lisse du Scex Rouge. La traversée est un peu sautillante pour rejoindre la cabane en passant de neige à roche…la quantité de neige est impressionnante pour cette période de l’année.

La traversée des lapis de Genièvre et Tsanfleuron permet de voir les effets variés de la force de l’eau sur la pierre. On enchaîne les dolines et les rigoles. La roche est lisse, accueillante avec sa mousse de chantilly de neige qui remplit les creux.
Arrivée en début d’après-midi à la cabane de Prarochet à 2556m d’altitude, au pied du glacier de Tsanfleuron. J’apprends au passage que Tsanfleuron signifie « pré fleuri ».

Il y a foule de promeneurs à la cabane.

Debbie et Philippe profitent de l’après-midi pour grimper dans les voies au sud de la cabane.

Nuit de tempête au dehors. Nul ne sait ce qui nous attend au matin, mais les prévisions sont bonnes.

 

 

11 juillet Prarochet – Oldenhorn – Bistrot de la quille du diable – col du Sanetsch /+ 918 m/-1220 dénivelé et 14.4 km

On démarre à 7H00 avec une météo parfaite : fraîcheur matinale avec le présage que le soleil nous réchauffe lorsqu’on aura atteint le sommet. Le départ matinal et la fraîcheur de l’air nous laissent espérer qu’on n’enfoncera pas trop. Après la traversée des plaques de neige du glacier, on attaque la montée de l’Oldenhorn du côté nord est. Très accueillant, on voit le chemin bien dessiné dans les plaques de fragments de roches. Celui-ci disparait sous les plaques neigeuses encore accrochées à la pente. Dans certains bouts plus abrupts, des chaînes ont été installées. Le rythme tranquille du pas de Philippe nous amène facilement vers le haut, et après avoir passé une barrière rocheuse, on rejoint le sommet. Moment magique de joie partagée au sommet ; le panorama est magnifique : sous nos yeux on voit le Peak Walk de glacier 3000, au loin les 4000 de nos alpes. 

On fait la traditionnelle séance photo…et repart pour la descente. Terrain meuble donc agréable pour progresser, on rejoint rapidement le glacier qu’on va traverser pour passer On termine la boucle par la grande glissade vers la cabane. L’heure de la soupe approche, elle est méritée et appréciée. La gardienne Tatjana et son équipe sont de vrais cordons bleus.

On termine par un retour longuet vers le col du Sanetsch…on patauge un peu dans la neige molle.

Et là, c’est Daniel Dischinger qui nous attend avec l’apéro !!!

Merci à Philippe pour cette ascension ! Merci à Anne-Lyse pour cette magnifique organisation. Et à Daniel : tu nous as manqué !!!!

A l’année prochaine !!!!!

Compte rendu des trois jours de randonnée du club alpin de Sierre / 16-18 avril 2021

Jour 1

Acte 1 : L’observation

Le bruit des chaussures de ski raisonne devant la gare de Sierre. Il est tôt. Le soleil va bientôt se lever. La météo s’annonce favorable. Un groupe, d’une quinzaine de membres, se constitue. En regardant de plus proche, il y a des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, un étrange mélange. Même si les hiérarchies ne sont pas totalement établies, on distingue une structure. Un homme, de taille raisonnable, calme et souriant oriente les membres. Ce doit être le chef. Puis, il se tourne vers un autre homme. Ce dernier est grand, même très grand. Sans aucun doute, son rôle sera de seconder le chef.

Pour les autres, c’est plus compliqué. Ils s’observent. Ils se jaugent. Ils se jugent à l’équipement, à la forme du sac, au bronzage même. Certains sont dépareillés, d’autres sont bariolés. Il en est même une qui est assortie de la tête aux pieds. La conclusion est sans appel : nous avons à faire à des pros (en apparence).

Après les présentations et une vérification du matériel, le groupe investi les wagons. Le petit train fait halte à Brig, le temps pour le dernier membre de rejoindre l’équipe. Puis il attaque la montée plein Nord-est en direction de Realp. L’équipe impatiente de fouler la neige débarque dans un décor incroyable. La randonnée à ski peut commencer.

Acte 2 : Du Louboutin

Voilà quelques heures que le groupe monte en direction de la Rotondohütte. Après une courte pause, le chef s’élance dans un couloir. Subitement, un membre attrape des sabots. Puis, un deuxième et un troisième. C’est la débandade. L’entier du groupe est désorganisé. Une bonne moitié continue à progresser au même rythme qu’avant. Quant à la seconde moitié, elle se dissémine tout au long de la trace. Certains optent pour la mesure la plus extrême : enlever le ski, enlever le sabot, farter la peau et prier pour que cela ne réapparaisse pas.

Acte 3 : Changement

La météo est toujours clémente. Le petit groupe se réorganise à la cabane. Puis, la décision de monter au Leckipass est prise. Le Chef oriente à nouveau le groupe. Comme les organismes sont déjà entamés, des réticences apparaissent. Toutefois, l’objectif convenu semble réalisable. Le groupe monte léger, ni crampon, ni piolet, ni corde. Arrivé quelques mètres sous le col, l’homme de grande taille bifurque à gauche et s’engage en direction Leckihorn. Au pied de l’arrête, sur une petite plateforme, les skis sont déposés. A ce moment-là, comme par magie, les chefs sortent de leurs sacs un piolet (soit c’est un sac magique comme celui d’Hermione dans Harry Potter, soit le piolet est télescopique) et attaquent la montée. Le groupe se trouvent quelques minutes plus tard au sommet du Leckihorn. Un vent souffle sur l’arrête et sur les participants. Toutefois, le bonheur du sommet balaye rapidement tout reproche et laisse place à beaucoup de reconnaissance pour cette magnifique première journée.

Jour 2 : Le jour le plus long 

7h.00 : départ de la cabane sous un beau ciel dégagé. 1ère montée jusqu’au Witenwasserenpass. Enlever les peaux et 1ère descente. Remettre les peaux et 2ème montée. 1èredescente avec les peaux. Grand virage à gauche. 3èmemontée. Arrivée au pied du couloir. Enlever les peaux, mettre les crampons et s’encorder. Monter le couloir très raide. Passer un ressaut. Arriver au sommet (Pizzo Rotondo) et se congratuler. Attaquer la descente du couloir. Manger un morceau. Enlever les peaux et 2ème descente sans les peaux. 2ème traversée. Remettre les peaux et 4ème montée en direction du Witenwasserenstock. Enlever les skis, mettre les crampons et s’encorder. Franchir un passage délicat. Enlever les peaux, avoir froid. 3ème descente et dernière traversée sans les peaux. Arrivée à la cabane à 19h. Un peu fatigués mais contents.

Jour 3

Acte 1 : Adieu cabane

Les gestes sont presque automatiques. Les expériences des jours précédents portent leurs fruits. Le groupe a gagné en efficacité. De ce fait, le réveil a pu être retardé de 15 minutes. A 7h15, les participants annoncent au chef leur matériel complet. Puis, il s’élance vers la Muttenlücke. Quelques minutes plus tard, un élément fait demi-tour, entre dans la cabane et en ressort une paire de chaussettes à la main. Ce que la tête oublie… 😉

Acte 2 : Simple et efficace

La montée, comme la descente, se fait dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur. La neige permet de rejoindre Oberwald sans grande difficulté. La vallée guide les guides. Les guides guident le groupe. La gravité fait le reste.

Acte 3 : Pizza et Tourmentin

Arrivée à Oberwald. D’une marche triomphale, le groupe traverse le village. Il se dirige en direction de la gare. Un sentiment de calme et de puissance se dégage des participants, tous contents de n’être qu’en un seul morceau. A tel point que rien ne peut leur résister. Sur le chemin, une bâtisse propose des pizzas. Les commandes sont passées. Une terrasse (extérieure afin de respecter les directives Covid) est mise à disposition. Le vin est commandé. A la lecture de l’étiquette, la satisfaction se lit sur les visages. C’est du bon !

 

Acte 4 : La fin

Profitant d’un vaste réseau de transports publics très performants, les participants montent dans le train à Oberwald et rejoignent Brig. Doucement, le groupe se dissout en chemin.

L’aventure prend fin sur le quai de la gare de Sierre. Chacun emporte avec lui des souvenirs empreints de ce blanc neige merveilleux et tous colorés d’amitié.

Merci à la section du CAS de Montana et Sierre pour leur soutien. Merci aux guides : Laurent et Antoine sans qui rien ne serait possible.

Merci aux participants. Ils sont la raison d’être de nos engagements pour nos belles montagnes : Adrien, Anne-Françoise, Isabelle, Louis & Nicole, Jean-Bernard, Jacques, Ottilia, Patricia P, Patricia H., Thibaut & Sarah, Thomas.

 

Quelqu’un du groupe…

CAS Sierre : sortie sur 2 jours au mont Rogneux (6-7 mars 2021) – 7 pers.

 Après s’être retrouvés et équipés juste au-dessus de Lourtier, l’équipe a pu démarrer la montée jusqu’à la cabane Brunet, tout en douceur, sur la route. La montée agréable a permis à tout le monde de bavarder tranquillement. Une fois arrivés à la cabane Brunet, arrêt obligatoire afin de décharger de quelques grammes les sacs (par exemple, y laisser sa brosse à dents) et de se recharger l’estomac. La météo est très agréable, grand soleil et pas de vent ! Ensuite, les participants se décident à partir pour une petite balade sur les hauts de la cabane jusqu’au fameux « Mont Machin », petite butte baptisée par François. La montée a permis de se faire un avant-gout de ce qui attendait les montagnards le lendemain. Une fois arrivé au sommet du fameux Mont Machin, et une fois les peaux enlevées, le groupe a pu tracer ses premiers virages du week-end dans une neige plutôt dure.  Arrivé à la cabane, tout le monde fut émerveillé par le coucher de soleil sur les dents du midi, et content de s’installer dans cette cabane plutôt luxueuse ! C’est également à ce moment que le dernier participant, Jacques, a rejoint le groupe. La fondue est rapidement arrivée et fut d’une qualité remarquable ! De plus, se faire servir à table fut un luxe, oublié en ces temps de pandémie, fort apprécié par toutes et tous. La nuit fut calme et reposante, hormis le traditionnel concert de ronflement (on ne donnera pas de nom…) Le lendemain, alors que la météo était annoncée mitigée, les 7 alpinistes ont chaussé leurs skis, équipés de couteaux, et se sont lancé dans l’ascension du mont Rogneux (et non du mont Machin). Les nuages ne tardèrent pas à venir, et à jouer entre les sommets, donnant une ambiance cinématographique.  Sur l’épaule Est du mont Rogneux, la moitié du groupe a enlevé les peaux alors que l’autre moitié a enchaîné les conversions afin d’atteindre le sommet. Pas de vue sur les Combins, mais une ambiance aérienne sur l’arête finale. La descente fut agréable pour tout le monde, malgré le manque de neige fraîche. Effectivement, les participant·e·s ont pu descendre sur une véritable piste, un vrai boulevard tassé par les coureurs précédents. Le week-end fut clôturé par un verre à la cabane, la descente jusqu’aux voitures et un verre au parking. Nous remercions tous Adrien pour cette magnifique course, menée de manière exemplaire. Ce fut un vrai plaisir ! Et Merci à tout le monde pour la super ambiance.

Becca de Lovégno (20.02.2021) – 10 pers.

Pourquoi transporter des couteaux dans le sac à dos alors que le terrain est gelé ? Les plus expérimentés sont montés à l’aise le raidillon dans la forêt en s’appuyant fortement sur leurs bâtons. Techniquement j’avais bien compris mais mes muscles m’ont fait défaut et je n’étais pas la seule ! Au sortir du bois, nous avons été accueillis par le soleil et une jolie montée panoramique. Les peaux ont apprécié de quitter la glace et moi aussi ! La star du jour : La Maya. Nos yeux sont hypnotisés par ce beau sommet reconnaissable de loin par sa forme particulière. Au col, nous lui tournons le dos pour gravir la dernière pente qui mène au Becca de Lovégno. Au sommet nous prenons le temps de contempler les nombreux 4000m valaisans, une vue incroyable à 360°, tout en savourant notre pique-nique. La neige étant juste revenue, la 1ère partie de la descente est bonne. Par contre, le dernier passage dans la forêt est sport. Seuls les bons skieurs se faufilent avec grâce entre les racines et le arbres…les veinards ! Merci à Jérôme et à Joël pour l’organisation et la conduite de cette magnifique randonnée.

 Anne-Lyse

Rando parc Nax  (30.01.2021) – 6 pers.

Il était évident qu’au vu du danger élevé d’avalanche, nous n’irions pas au Toûno. Adrien le chef de course du jour, nous propose courageusement une autre possibilité de sortie malgré les précipitations abondantes. Il a bien fait d’opter pour le rando parc de Nax au départ de l’espace Mt Noble.La 1ère partie de ce parcours est une jolie montée dans la forêt. Plus l’on prend de l’altitude plus l’ambiance est féerique. Les arbres sont plâtrés de neige, les flocons tombent par millier et c’est confiant que nous montons jusqu’à la table d’orientation illisible aujourd’hui ! La sagesse nous invite à enlever les peaux et à se laisser glisser tout en douceur le long de la piste avec de la poudre à souhait.Déjà comblés par cette sortie, une heureuse surprise préparée par notre chef de course au cœur généreux nous attendait : un apéro de choix dégusté bien au chaud au milieu du bois, une adresse en or ! Un tout grand MERCI à Adrien pour cette belle randonnée sous les flocons !

 Anne-Lyse

Cours avalanches (09.01.2021) – 15 pers.

Lavage des mains. Port du masque. Distanciation sociale…

Des gestes qui sont devenus des réflexes dans notre quotidien. Le but du cours avalanche est qu’il en soit de même ! Là il y a encore du travail et de la pratique. Utiliser judicieusement son DVA ne va pas de soi, personne ne va me contredire. Peller demande un effort considérable et manier la sonde demande du doigté. Durant toute la journée et par groupe de 5 pers., Laurent guide, Adrien chef de course et Olivier intendant de la cabane Illhorn, nous ont enrichis par leurs connaissances sur le manteau neigeux. Après cette petite partie théorique, nous nous sommes surtout exercés sur le terrain à savoir : recherche DVA, peller, sonder et on recommence !Merci au club alpin de Sierre d’avoir gracieusement offert ce cours qui peut SAUVER DES VIES d’où̀ l’importance de s’entraîner régulièrement pour acquérir les bons réflexes !

Anne-Lyse

Montée à l’Hospice du Gr-St-Bernard (19.12.2020)-  4pers.

Adrien, notre nouveau et précieux chef de course au club alpin de Sierre, a choisi comme 1ère randonnée d’hiver : une montée à l’hospice du Gr-St-Bernard.Tant par le choix de la destination, que par l’excellente organisation, la saison d’hiver s’annonce prometteuse ! Roberta, Catherine et l’auteur de ces quelques lignes ont été comblées et ravies ! Merci Adrien !

Anne-Lyse

Diaporama randonnées 2020